Gerlanda Cipolla

Biography

Après l’obtention de son master en traduction français-anglais-italien à l’ISTI en 1990, (actuellement département de traduction et interprétation de l’ULB), et de son diplôme de didactique en 1994, Gina Cipolla travaille au début comme traductrice indépendante et enseignante en langues étrangères dans une école privée, ensuite en 1999 dans l’enseignement de promotion sociale, dès 2001 au Conservatoire royal de Bruxelles comme chargée d’enseignement en langue italienne pour chanteurs et aussi depuis 2009 comme assistante à l’Université Saint-Louis - Bruxelles.
Depuis toujours fascinée par la musique classique, notamment l’opéra italien, mais aussi le chant de tradition orale, elle a suivi en plus des cours de chant à l’Académie d’Uccle, les séminaires d’ethno-musicologie et chant de tradition orale d’Italie à l’Université de Paris VIII ainsi qu’à la Scuola Popolare di Musica di Testaccio (Rome) avec la chanteuse, compositrice et musicologue Giovanna Marini et a effectué plusieurs voyages de recherche dans diverses régions d’Italie avec la classe de Giovanna Marini. Elle a pu par la suite interpréter des pièces composées par G. Marini pour les spectacles Le Journal d’Eve (pièce de Dario Fo et Franca Rame), création pour le Festival de Spa en 1998, et ensuite Théorème, une cantate de chambre, d’après l’œuvre de Pier Paolo Pasolini en 2000 à l’Espace Senghor, sous la direction de Christine Leboutte. 
Membre du groupe les Voix des Garennes, elle participe depuis de nombreuses années à des concerts ou spectacles, notamment Coups de Chœurs/Uit de Bol au KVS (direction Fabrizio Cassol et Alain Platel), le Festival Dario Fo et Franca Rame au Théâtre Poème, plusieurs éditions du Festival Voix-sur-Meuse à Liège, concert aux arènes de Montmartre (Festival Muzik et Jardins), BRXL BRAVO aux Ateliers de la Monnaie, Cincali ! Minatore… a vita avec Hervé Guerrisi, Beaux Jeunes Monstres, création musicale radiophonique de Florent Barat et Sébastien Schmitz, Teatri Migranti à l’espace Delvaux, Sur les traces de l’immigration italienne- Station Dijon, créé et dirigé par Anna Andreotti, présenté à Testaccio-Rome et à Paris.
Persuadée que l’interprétation correcte d’un chant nécessite, en plus de la compréhension du texte et de la prononciation parfaite, la connaissance du contexte historique et socio-culturel qui a vu naître le morceau, Gina Cipolla intègre autant que possible cette notion dans son enseignement de la langue italienne tant pour les étudiants de chant du Conservatoire que pour le coaching du groupe vocal dont elle fait partie, tout en respectant les spécificités et la richesse de ces deux univers musicaux, différents mais pas hermétiques.